Compétence Mac : déjà 1 an. Interview de David Bosman

02/04/2009 par Marcos Ickx.

Catégorie: Interviews

Sommaire
  1. Le numéro 1 de Compétence Mac est sorti en Mars 2008. Mais ce n’était pas vraiment le 1er numéro de Compétence Mac. En effet, il y avait déjà eu un numéro de Compétence Micro, le numéro 10, entièrement consacré au Mac en août 1999. Numéro qui fut bien accueilli au niveau de la critique (mais peut-être pas au niveau des ventes). Pourquoi avoir attendu si longtemps entre ce numéro de Compétence Micro et le numéro 1 de Compétence Mac (presque 10 ans tout de même) ?
  2. Qu’est-ce qui vous a pris de vous lancer dans l’aventure de Compétence Mac, alors que d’autres, et non des moindre (Univers Mac, pour ne pas le citer), venaient de se casser les dents ?
    1. L’envie
    2. C’était possible
    3. La confiance du boss. Les bonnes personnes.
    4. Naïveté
  3. Certains ont criés “au fou”, que cela n’allait pas marcher. Qu’avez-vous envie de leur répondre maintenant ?
  4. Par rapport aux objectifs que vous vous étiez fixés lors du lancement de Compétence Mac, vous vous situez où ?
  5. Comment décidez-vous des sujets que vous allez aborder dans les numéros de Compétence Mac ?
  6. Comment se passe votre collaboration avec Audrey ?
  7. Quelles sont les autres personnes qui travaillent régulièrement avec vous pour Compétence Mac ?
  8. Comment choisissez-vous vos rédacteurs ?
  9. En recherchez-vous encore ? Pour quel genre d’article ? Quelles sont vos critères de sélection ?
  10. Que réservez-vous comme surprise à vos lecteur pour la 2ième année ?(Vous avez parlé vaguement sur votre blog d’un projet carrément fou . Pourriez-vous nous en dire plus maintenant ?)
  11. Peut-on espérer des numéros un peu plus “pro”, consacré à Mac OS X Serveur, ou au développement pour iPhone, par exemple ?
  12. Pourquoi devrais-je acheter Compétence Mac ? Quels sont ses atouts, ses + par rapport aux autres revues Mac ?
  13. Envisagez-vous de passer au rythme d’un numéro par mois ? Expliquez pourquoi.
  14. Avez-vous des anecdotes à nous raconter concernant le lancement de Compétence Mac ?
  15. Questions vous concernant vous en particulier : A quand remonte votre première rencontre avec le Mac ?
  16. Quelle est, à part Compétence Mac, votre revue Mac préférée ? Et pourquoi ?
  17. Quel est votre site Mac préféré ?
  18. Quel est votre logiciel Mac préféré ?
    1. Scrivener
    2. Quicksilver
  19. Qu’est ce qui vous agace le plus sur Mac OS X ?
  20. Un tout grand merci, David, pour vos réponses

Il était une fois, en Mars 2008.

Un nouveau magazine apparaissait dans les linéaires des librairies : Compétence Mac, alors que, quelque temps auparavant, la communauté Mac venait de perdre un grand magazine, j’ai nommé Univers Mac.

Couverture du numéro 1 de Compétence Mac
Couverture du numéro 1 de Compétence Mac

Certains étaient ravis, d’autres n’y croyaient pas. Mais voilà que un peu plus d’un an après, le numéro 6 est disponible en librairie.

C’est l’occasion ou jamais de féliciter toute l’équipe de Compétence Mac pour leur travail accompli durant cette année où ils ont réussi à maintenir la barre haute qu’ils avaient placés avec la sortie du 1er numéro.

David Bosman, @david_bosman, rédacteur en chef du magazine Compétence Mac, a accepté de répondre à certaines de mes questions. Retrouvez la discussion dans son intégralité.

Le numéro 1 de Compétence Mac est sorti en Mars 2008. Mais ce n’était pas vraiment le 1er numéro de Compétence Mac. En effet, il y avait déjà eu un numéro de Compétence Micro, le numéro 10, entièrement consacré au Mac en août 1999. Numéro qui fut bien accueilli au niveau de la critique (mais peut-être pas au niveau des ventes). Pourquoi avoir attendu si longtemps entre ce numéro de Compétence Micro et le numéro 1 de Compétence Mac (presque 10 ans tout de même) ?

David Bosman: D’abord, merci de me donner la parole, et merci d’avoir pensé au premier anniversaire du magazine !

À la base, le 1er numéro de Compétence Mac est effectivement né de deux projets de bouquins prévus pour Compétence Micro (un par Sophie Jouxtel et l’autre par Audrey Couleau, @AudreyCouleau). Mais il n’y a aucun lien entre les deux collections.

Il est né un soir, d’un simple coup de fil au patron de la boîte.

Je travaillais sur le manuscrit de Audrey et sur un autre de Sophie, pour Compétence Micro. Tous les deux consacrés à Mac OS X. Et l’idée a pointé le bout de son nez: et si on transformait ça en collection “Mac” ? C’était comme une évidence ! Je pouvais presque feuilleter le mag dans ma tête ! En pleine nuit, j’ai donc appelé le boss. On en a parlé. J’étais très enthousiaste. Ca lui plaisait bien. Il a dit “oui, mais on doit préparer ça correctement” (il sait manipuler les chiffres, moi pas). On en a reparlé, plusieurs fois, et voilà.

C’est vraiment une nouvelle collection tant par la forme que par le fond.

Le seul point commun, c’est moi. Donc, on y retrouve un peu le même esprit (pas de blabla, du concret, du contenu) et la même envie de s’amuser et de ne pas trop se prendre au sérieux. Il n’y a pas tant de collections informatiques que ça dont les lecteurs vous écrivent pour dire qu’ils se marrent en lisant les bouquins, tout en apprenant à faire des trucs ;-)

Qu’est-ce qui vous a pris de vous lancer dans l’aventure de Compétence Mac, alors que d’autres, et non des moindre (Univers Mac, pour ne pas le citer), venaient de se casser les dents ?

David Bosman:

L’envie

Tiger m’a réconcilié avec Apple, après une rupture assez violente quelques années plus tôt (avant OS X). J’avais retrouvé le goût des Mac, et je voulais “travailler” du Mac, parler du Mac.

C’était possible

On est une toute petite boîte: ça veut malheureusement dire que personne n’est millionnaire mais, par contre, on a la possibilité de faire un travail qu’on aime et comme on l’aime. Et ça donne envie d’en profiter, de faire des efforts et de prendre des risques.

Notre petite taille est aussi un atout financier: on limite les coûts. Et on fait tout ce qu’on peut nous-mêmes.

La confiance du boss. Les bonnes personnes.

C’est bête à dire, mais sans le boss… C’est lui qui supporte tout (y compris mon mauvais caractère !). Et il est plutôt ouvert aux idées différentes, lui aussi.

Rencontrer les bonnes personnes. Quand on a décidé de lancer le magazine, j’ai proposé à Audrey de rentrer dans la boîte, pour m’aider. Je savais que ça l’intéressait, c’était important.

À l’époque Stéphanie Guillaume travaillait encore chez nous. Ca aussi, c’était important.

Je me souviens de la nuit qu’on a passé tous les trois à préparer la maquette du numéro 1 sur le… PC de Stéphanie (enfin, Audrey et moi on avait nos Mac) :-D

Naïveté

Je ne peux pas parler pour les autres, mais ma naïveté a joué un rôle. Naïveté dans ma relation avec le simple fait d’avoir du travail.

J’ai toujours considéré être incroyablement privilégié d’avoir un travail dans l’édition/presse, sans diplôme de journaliste ou autre à faire valoir (je n’ai aucune formation, j’ai juste fait un peu de philo et de science po). J’ai toujours traîné un sentiment de… « reconnaissance » pour ce job, et même tout simplement pour le fait d’avoir du taff alors que tant de monde, bien plus qualifié que moi, n’en trouve pas. Je veux dire que c’est vraiment beaucoup de chance.

Et ça s’est senti dans ma façon de bosser. Ces dernières années, je travaillais souvent bien plus de 70h par semaine, sans compter. Sincèrement, je ne pense pas que Compétence Mac aurait pu exister sans ce genre d’efforts. Pas plus que Compétence Photo, avant ça (même si aujourd’hui je n’ai plus rien à voir avec ce magazine). (bien entendu, ne n’est pas cet effort personnel qui a permis à lui tout seul le magazine, hein !)

J’ai perdu cette naïveté, comme on perd ses illusions d’enfance, en même temps que la boîte s’est agrandie. Aujourd’hui, je ne ferais plus les mêmes efforts, du moins pas… sans compter.

Certains ont criés “au fou”, que cela n’allait pas marcher. Qu’avez-vous envie de leur répondre maintenant ?

David Bosman: Là encore, je ne peux parler que pour moi: « fou » ? Pourquoi pas. On m’a appelé de bien des façons, nettement moins gentilles, y compris dans ma boîte.

Dire de quelqu’un qu’il est fou, ce n’est souvent rien de plus qu’une façon de le “classer” sans se poser de questions. En ce qui me concerne, me traiter de fou, ce serait une façon un peu simpliste de dire que j’essaye de vivre mes rêves.

Que pourrais-je répondre à ces personnes ? Qu’elles ont raison. Et que j’espère qu’elles auront elles aussi la chance, un jour, de vivre leurs rêves.

Même si ce n’est pas tous les jours facile, chaque matin je suis heureux d’aller bosser, d’allumer l’ordinateur. C’est pas si mal comme folie ;-)

Par rapport aux objectifs que vous vous étiez fixés lors du lancement de Compétence Mac, vous vous situez où ?

David Bosman: L’accueil est excellent! Le retour des lecteurs est réjouissant et d’un niveau remarquable. Y compris quand ils sont critiques (on a beaucoup appris et ça a fait changer le mag, et il va encore évoluer).

En ce qui concerne le contenu, J’avais 2 objectifs :

Dès le numéro 1, de jeunes auteurs (passionnés et doués! On se demande où ils seront dans 5 ou 10 ans) ont eu envie de participer et m’ont contacté. Sans compter les auteurs que je vais chercher, ça enrichit le mag comme c’est pas croyable.

Ca le rend vivant. C’est bon. Et c’est que le début: j’espère bien réduire ma participation pour laisser toujours plus de place à d’autres.

Vraiment, ce bouquet d’auteurs, et cette façon de bosser, ça donne quelque chose d’unique. J’espère que ça se sent.

J’ai quand même un gros regret: ni Audrey ni moi, on ne peut se consacrer à temps plein sur Compétence Mac (quand je vous dis qu’on est vraiment très petit). Pour l’instant, on a donc du se résoudre à moins publier de contenu sur le site Web (vidéos, articles, suppléments…), mais c’est provisoire: c’est au sommet de ma liste de choses à corriger.

Si les ventes montaient de quelques points, on pourrait évidemment envisager plus de choses (on paye nos auteurs, ça coûte des sous ;-) ). Il faut rappeler à tes lecteurs qui ne connaissent pas le magazine qu’il n’y a pas de pub dans Compétence Mac (à part pour nos deux autres magazines): les ventes sont notre unique source de revenu.

Plus de ventes = plus de moyens = plus de bonnes choses dans le mag et sur le site Web !

Comment décidez-vous des sujets que vous allez aborder dans les numéros de Compétence Mac ?

David Bosman Simple: il faut que ça me botte. En réalité c’est un peu plus complexe que ça, mais c’est clair que je ne publie pas de sujets qui m’emmerdent.

Concrètement, j’ai une (immense) liste de sujets et une idée assez précise de la façon dont j’aimerais qu’ils soient traités. J’en parle aux auteurs, en essayant de ne pas les influencer pour qu’ils m’expliquent leur propre vision. Ca me permet de voir tout de suite qui peut écrire sur quoi, et aussi de découvrir ce que j’ai oublié, les endroits où je me plante. Sans parler des idées que je n’aurai tout simplement pas eues !

Puis, je fais le tri. On en rediscute, et… euh… je décide (généralement, on tombe d’accord sans que j’aie à « décider » de quoi que ce soit, mais si c’est nécessaire je tranche).

Pour chaque article, on en discute alors en détail avec le ou les auteurs. On travaille vraiment de façon très étroite, les uns avec les autres.

Le temps est un autre critère de décision, comme le fait de trouver (ou pas) des auteurs!

Par exemple, j’ai un dossier sur la télé que je traîne depuis longtemps car j’arrive pas à le ficeler comme j’en ai envie et je cherche encore des auteurs — avis aux amateurs/amatrices !

Comment se passe votre collaboration avec Audrey ?

David Bosman : Très bien. Enfin, je trouve. On est très proche et très différent à la fois, c’est stimulant :-) . On a le même désir : améliorer le mag. Et on s’entend bien, alors…

Quelles sont les autres personnes qui travaillent régulièrement avec vous pour Compétence Mac ?

David Bosman : En interne, il y a Audrey et moi (je parle en terme de contenu, pas gestion/impression/diffusion/distribution. Là, il y a un peu plus de monde: Mikkel, Suzanne, Olivier,…).

Ça semble peu, surtout qu’on bosse aussi sur nos autres magazines, mais il faut bien penser que l’équipe se compose en réalité de tous les auteurs extérieurs ! Sans eux… pas de magazine.

Chaque article porte une signature, et tous les collaborateurs sont listés dans l’ours du mag.

Comment choisissez-vous vos rédacteurs ?

David Bosman: J’aime ce qu’ils font ou comment ils le font et/ou j’ai l’impression que ça intéressera nos lecteurs… C’est le seul “CV” qui m’intéresse. Et pas besoin d’avoir déjà publié dans un autre magazine, un site suffit.

J’ai contacté Audrey parce que j’aimais bien ses tutos vidéo…

C’est le hasard des rencontres (réelles ou en ligne) et des recommandations. Ou le culot (c’est risqué car il vaut mieux assurer derrière, mais je suis plutôt réceptif à l’audace) ;-)

En recherchez-vous encore ? Pour quel genre d’article ? Quelles sont vos critères de sélection ?

David Bosman : J’en cherche toujours.

Mes critères ? voir réponse précédente :)

En fait, je ne cherche pas un type de sujets. Je suis accroc à l’utilité, à l’enthousiasme (envie de partager) et à la simplicité (la capacité à traduire dans un langage accessible des données et des informations complexes, la capacité à synthétiser).

L’humour est un atout.

Par contre, j’écarte d’office les auteurs trop “scolaires”. Pas que ce soit mauvais, loin de là, mais je ne veux pas un magazine qui ait 10 sur 10 en composition ou en rédaction. Je ne veux pas d’alinéas et de sous paragraphes. Je veux un sujet qui donne envie au lecteur de faire ce dont on parle dans l’article, et qui l’y aide le plus efficacement et simplement possible. Quitte à prendre des libertés avec les usages, quitte à faire des raccourcis, quitte à ne pas respecter les règles.

Je ne dis pas qu’on y parvient à chaque fois, mais c’est ce qu’on essaye de faire quand même.

Si vous avez envie d’écrire n’hésitez pas à me contacter ! Je ne vous demande que deux choses:

Que réservez-vous comme surprise à vos lecteur pour la 2ième année ?(Vous avez parlé vaguement sur votre blog d’un projet carrément fou . Pourriez-vous nous en dire plus maintenant ?)

David Bosman: Non. Je ne peux pas.

Je peux te dire que le magazine continuera à évoluer, et qu’on compte bien donner un coup de fouet au site Web.

À ce propos, n’oubliez pas le concours pour gagner des abonnements et un iPod! : http://www.competencemac.com/index.php?2009/03/19/298-ou-lisez-vous-competence-mac

Peut-on espérer des numéros un peu plus “pro”, consacré à Mac OS X Serveur, ou au développement pour iPhone, par exemple ?

David Bosman : OSX Serveur, je n’y crois pas trop: on vit des ventes. Il y a combien d’utilisateurs d’OSX Serveur en France ? Mais je veux bien discuter de l’idée!

Par contre, des sujets plus techniques, ça oui.

La programmation, puisque tu en parles, est un sujet que j’ai sous le coude depuis un moment mais pour lequel je manque d’auteurs (avis ! avis!) ;-)

Pourquoi devrais-je acheter Compétence Mac ? Quels sont ses atouts, ses + par rapport aux autres revues Mac ?

David Bosman : Alors là ! Personne ne “devrait” acheter un magazine, faut avoir l’envie ;-)

On ne se compare pas autres magazines Mac, tout simplement parce qu’on ne “fabrique” pas le magazine “contre” eux, ni par rapport à eux.

Le ton du mag, les sujets (originalité, utilité), la façon de les traiter (plus comme dans un livre que comme un magazine), le souci d’expliquer les choses, la place qu’on donne aux jeunes/nouveaux auteurs, 100 pages (ou plus : 108 ou 116) d’un contenu dense et varié. Une belle mise en page. L’humour! L’absence de pub…

Ouvrez-le, prenez-le temps de le feuilleter et faites-vous une idée.

Envisagez-vous de passer au rythme d’un numéro par mois ? Expliquez pourquoi.

David Bosman: Non. On travaille déjà beaucoup trop comme ça. Si ça ne tenait qu’à moi, on sortirait moins souvent :-D

Avez-vous des anecdotes à nous raconter concernant le lancement de Compétence Mac ?

David Bosman: La 4ème de couv. est presque vide parce nous ne sommes jamais tombés d’accord sur ce qu’on allait y mettre. Et finalement ça donne plutôt bien.

Questions vous concernant vous en particulier : A quand remonte votre première rencontre avec le Mac ?

David Bosman: C’était avec Apple, avant le Mac, en fait. En 1982 ou 83, avec un Apple II que m’avait offert mon papa. J’avais 12 ou 13 ans. Puis, longtemps après, j’ai eu un Classic. Woaw !

Depuis l’Apple II, je suis tombé amoureux de l’informatique, et de Apple malgré des hauts et des bas qui m’en ont éloigné durant plusieurs années (Apple, ton SAV m’a tuer).

Quelle est, à part Compétence Mac, votre revue Mac préférée ? Et pourquoi ?

David Bosman: Sauf exception, je ne lis plus de magazines Mac depuis le lancement du nôtre. Pas par peur d’être influencé, mais par besoin d’air: je passe déjà beaucoup de temps dans l’univers Apple, ce n’est pas pour en lire durant mon temps libre. Je regarde les couvertures, chez mon revendeur ;)

Mais avant ça, je lisais de temps en temps “Vous et votre Mac” (super magazine! Excellents auteurs), ou encore “A vos Mac” (bourré d’astuces).

Quel est votre site Mac préféré ?

David Bosman: Il y en a plusieurs. Mais si je dois en citer un seul : MacGénération. Pour moi, c’est le meilleur site francophone « Mac », même si pour tel ou tel point il y a des sites plus pointus.

Je n’ai plus le temps d’y passer souvent, mais j’étais un assidu.

La rubrique actualités/tests est excellente.

Les forums aussi sont remarquables, le travail des modérateurs et la qualité globale des interventions, le fait que ce ne soit pas un forum de « fanatiques » pro Apple, qu’on puisse la plupart du temps y discuter, s’y amuser dans un bon esprit… Un vrai plaisir.

Mais il y en a d’autres. J’ai l’impression de commettre une énorme injustice en ne les mentionnant pas ! Je proteste !

Quel est votre logiciel Mac préféré ?

David Bosman Cette fois, si je dois choisir parmi tous ceux que j’aime, j’exige de pouvoir en nommer deux. C’est pas négociable ;-)

Scrivener

Le traitement de texte le plus révolutionnaire depuis l’invention du… traitement de texte. Un logiciel dédié à l’écriture créative (essais, fictions, théâtre, ciné,…), et non pas à la création de “documents” (lettres, etc.). Il change la vie.

Je l’ai acheté moins d’une heure après l’avoir téléchargé en version d’essai et, à l’époque, il était encore en version beta pas finie ;)

À ce prix, c’est l’affaire du siècle. Et comme je l’ai écrit dans un test : à lui seul, il vaut la peine d’acheter un Mac. Je connais plusieurs auteurs qui l’ont fait… sans le regretter.

Quicksilver

Le premier truc que j’installe sur un Mac. Sans lui je me sens… nu. Et j’ai l’impression que Mac OS X n’est pas complet

Qu’est ce qui vous agace le plus sur Mac OS X ?

Le Finder, sans hésiter. Il a des qualités, mais il date. A part Coup d’oeil et coverflow (génial!), tout marque son âge.

La gestion des métadonnées, par exemple, est une blague. J’adorerais conseiller aux lecteurs d’utiliser à fond les “commentaires du Finder”, mais si c’est pour qu’ils perdent tout ce qu’ils y mettent dès que le fichier passe sous Windows (ou par Internet)… Et puis rien n’est prévu pour manipuler facilement ces « commentaires du Finder » (pour ça, faut acheter le superbe DefaultFolder X).

Le FTP… en lecture seule ?!?

Un bug de rafraichissement qui existe depuis… toujours et qui n’a jamais été corrigé ? Grrr…

Je suis impatient de voir ce que donnera la version mise à jour pour Snow Leopard.

Tu ne me l’as pas demandé, mais ce que j’aime le plus sur Mac : les applications disponibles (et la stabilité plutôt bonne d’OSX) ; il y a un tel souci du détail, y compris (surtout ?) chez les développeurs indépendants. On trouve rarement ça ailleurs que sur Mac.

Un tout grand merci, David, pour vos réponses